Finance, belgique ou luxembourg ?

Les solutions à appliquer dès à présent pour conserver votre niveau de vie à votre retraite

conserver votre niveau de vie à votre retraite

Le départ à la retraite rime souvent malheureusement avec perte de revenus. Il existe néanmoins des solutions pour éviter de revoir son niveau de vie à la baisse. Une épargne régulière, tout au long de sa carrière, permet d’éviter les mauvaises nouvelles à l’arrivée des vieux jours.

La fin d’une carrière est forcément un tournant important dans une vie. Un virage qui, inévitablement, bouleverse la vie quotidienne mais pas seulement. C’est aussi souvent synonyme de baisse conséquente de revenus. « On estime en moyenne que le Belge gagne entre 1.300 et 1.600 euros une fois pensionné. Il y a donc clairement une perte très sensible des revenus », confirme Jean-Christophe Close, spécialiste assurfinances et plans de prévoyance au sein du groupe RGF. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut donc anticiper son après carrière.

Plusieurs possibilités existent pour que le passage à la retraite se fasse en douceur. La plus populaire est sans doute l’épargne pension. Cette mesure a l’avantage d’être soutenue par l’Etat, qui souhaite encourager la population à mettre régulièrement de l’argent de côté. Pour cela, une réduction fiscale de 30% est prévue. Un avantage intéressant donc mais qui a ses limites. « La déduction ne s’applique que sur un montant de maximum 960 euros par an », rappelle Jean-Christophe Close. Une première étape donc mais qui n’est probablement pas suffisante pour maintenir un niveau de vie semblable, une fois sa carrière terminée.

Epargner mensuellement

Pour s’assurer une retraite sereine, un effort supplémentaire est donc conseillé. Afin de savoir combien mettre de côté, un rapide calcul permet d’y voir plus clair. « Aujourd’hui, on estime en moyenne, que la population vit une vingtaine d’années sur sa retraite. Pour maintenir un niveau de vie à 1.500 euros durant 240 mois, il faut compter sur une somme d’environ 360.000 euros » explique encore le spécialiste.

« Pour y parvenir, on conseille donc à un salarié de réserver entre 10 et 15% de ses revenus mensuels pour sa retraite » ajoute Jean-Christophe Close. Une épargne qui, forcément, évoluera au cours de la vie professionnelle. « Il s’agit d’une moyenne globale, qui permet d’avoir une idée de combien il faut mettre de côté. Atteindre 15%, lorsqu’on vient d’acheter une maison n’est pas toujours possible. Mais une fois son emprunt remboursé, la part de son revenu réservée à la pension future pourra facilement être plus conséquente ».

Un investissement faible mais régulier est donc probablement la meilleure des solutions. « C’est évidemment la façon de faire la plus simple. Mais cette approche permet aussi de lisser l’achat dans le temps. Investir sur une très longue période donne l’avantage ne pas devoir se soucier de l’évolution à court terme de la bourse », explique encore le responsable.

Epargner le plus tôt possible

Pour obtenir un complément le plus important possible, débuter son épargne tôt est également crucial. « Le plus tôt possible même. Il est important pour les jeunes de vite cerner l’intérêt d’économiser. Mettre en place rapidement ce genre de plan a d’ailleurs d’autres avantages, notamment à la contraction d’un prêt hypothécaire. Désormais, les frais de notaire doivent pouvoir être financés sur fonds propres. Les économies réalisées pour ses vieux jours sont valorisables à ce titre et rassureront les banquiers sur les facultés de l’emprunteur à gérer son argent », ajoute le spécialiste.

L’épargne pour la retraite sera placée différemment suivant le moment où débutent les économies. « Une personne qui commence à économiser tôt pourra se permettre des investissements plus risqués. Un portefeuille diversifié mais composé uniquement d’actions est envisageable sur le long terme. A l’inverse, plus l’épargne arrivera tard et plus il sera préférable de la sécuriser. Les revenus seront donc assurés mais moindres », détaille encore Jean-Christophe Close.

Plusieurs solutions pour les indépendants

Si l’épargne est importante pour les salariés, elle l’est sans doute encore plus pour les indépendants. « Historiquement, leur pension a toujours été plus faible. Mais il existe, du coup, d’autres solutions d’épargnes avantageuses pour combler ce manque », ajoute Jean-Christophe Close.

On retrouve ainsi notamment le Placement Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI). Derrière ce nom à rallonge se cache l’une des formules les plus avantageuses pour ce groupe de travailleurs. Le PLCI permet d’épargner en fonction des cotisations sociales payées et est 100% déductible en frais professionnels.

Si l’indépendant est en société, d’autres mesures plus techniques permettent également d’épargner à moindre frais, en cotisant non plus sur base individuelle mais grâce à la société. Un avantage récemment élargi à certains indépendants, n’étant pas installés de cette façon mais qui pourront en profiter sous certaines conditions. Que vous soyez salarié ou indépendant, les solutions sont donc aujourd’hui nombreuses. Reste à savoir laquelle convient le mieux à votre situation. Un rendez-vous avec un spécialiste est donc recommandé.



Demandez un rendez-vous



Plus d'infos


Brochure

Simulation

Rendez-vous

Contact